A retenir
Centre de Recherches sur les Écosystèmes d’Altitude Observatoire du Mont-Blanc 67, lacets du Belvédère 74400 Chamonix Mont-Blanc France
Tél : +33 (0)4 50 53 45 16
Site web : https://creamontblanc.org
ASSOCIATION D’INTERET GENERAL LOI 1901
N° SIRET : 410 162 663 00026
À propos de l’Atlas du Mont-Blanc
Ce site est le fruit d’une initiative du CREA Mont-Blanc - Centre de Recherches sur les Écosystèmes d’Altitude - appuyée sur les études menées par son équipe et ses partenaires académiques.
Les protocoles que vous pouvez découvrir sur l’Atlas du Mont-Blanc combinent à la fois l’acquisition de milliers de données automatisées, des recherches académiques de terrain et l’implication de plus en plus de bénévoles à travers les sciences citoyennes.
Devenir acteur des sciences participatives ➞Ce site-ressource met donc à disposition des indicateurs mis à jour le plus fréquemment possible en fonction du rythme de collecte de données, des analyses synthétiques d’enjeux en écologie, glaciologie et climatologie dans un contexte de changement climatique et une base recensant les études et équipements déployés sur le massif par de nombreuses équipes de recherche.
Un réseau de chercheurs : pluridisciplinaire et à l’échelle alpine
Étudier l’évolution du massif du Mont-Blanc ne peut être le projet d’une seule institution. Le CREA Mont-Blanc, ONG scientifique basée à Chamonix depuis 1996, anime une démarche de recherche en écologie autour du Mont-Blanc. Il déploie sur le terrain du Mont-Blanc des protocoles qui font écho à d’autres massifs des Alpes : ils sont soit développés par d’autres chercheurs et « importés » d’autres massifs ou bien initiés et testés dans le Mont-Blanc pour être potentiellement répliqués ailleurs dans les Alpes. Cette mise en commun des protocoles et études menés à différentes échelles (Alpes / massif / versant / placette) est essentielle pour comparer les évolutions entre massifs et comprendre plus finement les processus à l’oeuvre localement et globalement.
Ainsi, les suivis en écologie dans le Mont-Blanc se fait dans le contexte plus large de la ZAA - Zone Atelier Alpes - mise en place par le CNRS et qui rassemble de nombreux laboratoires de recherche et espaces protégés des Alpes. Parmi les programmes de suivis de long-terme animés par la ZAA, ORCHAMP - Observatoire spatio-temporel de la biodiversité et du fonctionnement des socio-écosystèmes de montagne-, est l’un des outils dans lequel s’inscrit le CREA Mont-Blanc. Cet observatoire réplique des protocoles similaires dans 24 versants des Alpes, sur 137 placettes permanentes d’étude situées entre 330 m et 3160 m d’altitude. Le Mont-Blanc est l’un des deux « master sites » avec le Grand Lautaret dans les Alpes du Sud, qui suivent chacun 3 versants (ou « gradients »). ORCHAMP rassemble des partenaires scientifiques alpins comme le LECA - Laboratoire d’Ecologie Alpine du CNRS, le LESSEM de l’INRAE et des partenaires « opérationnels » comme les parcs nationaux et de nombreux parcs régionaux alpins, le CBNA - Conservatoire botanique national alpin, ASTERS qui gère les réserves de Haute Savoie et bien sûr le CREA Mont-Blanc.
De plus, dans le contexte actuel de changements environnementaux majeurs, les paramètres climatiques, écologiques et physiques s’entremêlent et toute démarche en écologie est nécessairement pluridisciplinaire. Le projet Mont-Blanc allie donc écologie, climatologie et glaciologie, puis à terme cherchera à intégrer d’autres disiciplines notamment la socio-psychologie, pour mieux comprendre les mécanismes d’évolution des paysages, milieux et espèces.
Des contenus sous licence Creative Commons
Sauf mention expresse d’un copyright ou de droits réservés, les contenus (textes et images) de l’Atlas du Mont-Blanc sont utilisables sous licence CC BY 4.0 Creative Commons Attribution 4.0
Cette licence internationale est compatible avec la licence ouverte Etalab 2.0 choisie par l’INRAE pour la plateforme data.pheno : réseau national d’observatoires dédiés à la phénologie de l’ensemble du règne vivant (espèces végétales et animales, exploitées et sauvages), auquel le CREA Mont-Blanc participe activement via le programme Phénoclim.