Les moyennes saisonnières indiquent les variations entre les années pour chaque station et chaque saison. Le calcul de l’écart entre la normale et la moyenne permet de capturer facilement une tendance dans l’évolution des températures pendant une période donnée. Les tendances peuvent varier d’une saison à une autre. Par exemple, les températures moyennes estivales ont plus augmenté ces dernières années que les températures moyennes hivernales. En lien avec des données biologiques, il est possible d’analyser l’effet des changements climatiques sur la biologie des êtres vivants, à une échelle locale.

L’écart à la moyenne saisonnière est donc un indice de la variation par rapport aux valeurs moyennes de chaque station pour chaque saison. Un écart négatif désigne une saison plus fraîche que la moyenne des années pour cette saison et cette station. Un écart positif indique une saison plus chaude que la normale pour cette saison. La période de suivi correspond à la période de fonctionnement des stations, soit de 2006 à nos jours.

Les températures saisonnières représentent les moyennes des températures journalières sur les 3 mois de chacune des 4 saisons climatiques. Les saisons climatiques sont les suivantes : hiver (dec, jan, fev) - printemps (mars, avr, mai) - été (juin, juil, août) - automne (sept, oct, nov). Les températures présentées ici sont les températures de l’air mesurées à 2 m du sol par les 8 stations du CREA Mont-Blanc implantées dans le massif du Mont-Blanc. Ces stations font partie d’un réseau d’une soixantaine de stations implantées dans toutes les Alpes sur des sites de suivis de la végétation dans le cadre du projet Phenoclim.

Selon les protocoles climatiques, la normale saisonnière doit être calculée sur une période de 30 ans. Comme les stations du CREA n’ont fonctionné qu’à partir de 2006, il était impossible de calculer la normale sur une si longue période. Cet indicateur n’est pas suffisant pour expliquer l’ensemble des effets des changements climatiques, d’autres comme la date de déneigement, l’intensité des calculs, peuvent aussi être importants afin de comprendre les effets des changements climatiques sur les écosystèmes.

La moyenne saisonnière est calculée tous les trimestres, soit, à chaque saison de chaque année.

Cet indicateur est calculé depuis 2006.